Lorsqu'on avance avec soi.

Il arrive un moment dans le cheminement personnel où l’on comprend ceci :

attendre des autres, c’est souvent s’éloigner de soi.

Attendre qu’on nous soutienne, qu’on nous comprenne, qu’on nous valide…

Cela fatigue, ralentit.

Parce que cela place notre équilibre entre les mains d’un ailleurs bien souvent incertain.

Alors on revient à soi.

Pas par orgueil, mais par clarté.

Parce que la seule main sur laquelle on peut vraiment s’appuyer, c’est la nôtre.

Cela ne veut pas dire qu’on devient invincible.

On tombe encore, mais on apprend à se relever autrement, pas dans la colère mais dans l'ancrage et la solidité intérieure.

Sur le chemin, on croise parfois des mots flous, des silences lourds, des faux-semblants,

des attitudes furtives que l'autre croit subtils,  qui veulent dire beaucoup.

On voit. On sait...

Mais on choisit de ne pas s’enliser dans ce sable mouvant.

Pas par faiblesse, mais parce qu’on a plus important à faire: S'occuper de soi.

On avance.

Pas pour impressionner, pas pour exister aux yeux de l'autre.

Mais parce que c’est ce qui nous rend vivants.

Parce qu’il y a une voie à suivre, une voix à écouter, et un Soi à honorer.

Et les autres ?

Ils verront, ou pas.

Mais peu importe.

On avance pour soi.

"Lorsqu'on cesse de vivre pour être vu, on se découvre autrement, au-delà des apparences.

Et c'est là que réside notre plus grande force."

NKL

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